Jakub NIEWDANA (1989), corbeau, modèle B

céramique, émaillée, plaquée or 24k ; 30 x 24 x 22 cm
(édition limitée à 6 pièces par an - l'artiste se réserve le droit de réduire le tirage annuel)
finition unique
Signature, date, sur la face inférieure : INDEPENDANT

Diplômé de la faculté de sculpture de l'Académie des beaux-arts de Cracovie - atelier du professeur Nowakowski où il a obtenu son diplôme avec mention. En 2015, il a commencé des études doctorales à l'université pédagogique de Cracovie. Il est boursier du ministère des sciences et de l'enseignement supérieur. Outre ses activités universitaires, il participe aux travaux de l'association "Ceramics Without Borders", dont il est cofondateur. Il travaille principalement dans les domaines de la sculpture, du dessin, de la céramique et de la photographie. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions individuelles et collectives.
L'idée de la série Safari est née après le retour de l'artiste au Rwanda, où il mettait en place avec un ami un atelier de céramique pour enfants aveugles à Kibeho. Avant son retour, il a reçu un crocodile en bois provenant d'un bâton. "C'était merveilleux : on voyait que quelqu'un avait trouvé un morceau de bâton tordu, l'avait entaillé à quelques endroits et avait créé un animal. Je me suis dit que j'allais en faire un similaire, mais en céramique. C'est là que la série a commencé".
Je ne cherche pas à illustrer la réalité. J'essaie de trouver l'idée platonicienne d'un animal, la quintessence d'un animal, plutôt que de le reproduire de manière réaliste. J'aime jouer avec des formes simples, voir où se trouve la limite au-delà de laquelle la juxtaposition de quelques solides nous fait voir une vache ou un zèbre. La série porte principalement sur les animaux d'Afrique, parce qu'une fois que vous êtes allé sur ce continent, il reste dans votre cœur et vous voulez y retourner. Mais "safari" signifie une promenade, alors j'ai élargi le concept pour y inclure des créatures indigènes, comme le hibou ou le chamois.
Jakub Niewdana
(extrait d'une interview pour Weranda)