huile, carton, 24 × 32 cm dans un léger passe-partout
signé à gauche : "E.Dzierzencki".
"Il est rare que je passe une journée sans peindre. Parfois, je me sens mal et j'ai du mal à m'asseoir au chevalet. Dès que je m'y mets, que je m'échauffe, je me sens tout de suite bien ! Je me mets alors à travailler avec passion, tout palpite en moi ! (...) "Je ne peins pas seulement avec ma main qui guide le pinceau, tout mon corps est sous tension, tous mes nerfs vibrent. Je ressens alors ce qu'est la vie ! Je porte l'idée d'un tableau depuis le petit matin - ce n'est que le soir que j'ai le 'nasil' - et là, c'est l'électronique ! Je peins tout de suite, je ne fais pas de croquis ! Je veux qu'il y ait une ambiance, une atmosphère, une action dans le tableau - pas seulement un jeu de couleurs. La peinture doit faire appel à un sentiment, stimuler quelque chose de réel en nous. Il faut donc y mettre ce sentiment - et d'une manière qui soit compréhensible, claire, communicative - et pas seulement une spéculation comprise. C'est peut-être pour cela que mes peintures touchent les gens" (...)
T. Rafałowski, "Tout en moi palpite" [entretien avec Eugeniusz Dzierzencki] "Dziennik Bałtycki", 5-6.IV.1980, p. 10.